En permettant à chaque pays, notamment ceux de l'Afrique, d'exercer son droit à la souveraineté alimentaire, c'est à dire se nourrir lui-même : tel est le fil conducteur du film-débat qui a eu lieu au Robillard le 6 octobre dans la cadre des Afrikales en présence de Foulematou Camara, Vice-présidente du Réseau des Organisations Paysannes et des Producteurs de l'Afrique de l'Ouest ( ROPPAO)
Quatre idées-force ont jalonné et irrigué le débat que le documentaire a lancé :
Produire ses propres semences, semences locales adaptées au contexte africain permettant ainsi aux paysans de les sélectionner eux-mêmes. Organiser et développer des échanges de semences (foire aux semences en Afrique de l'Ouest).
Les paysans doivent s'organiser, devenir une force visible de proposition, comme un contre-pouvoir (exemple du Roppao)
L'Etat doit être présent, soutenir et accompagner les paysans dans leur démarche afin de développer une agriculture paysanne, seule à même d'assurer l'indépendance alimentaire de leur pays.
Prendre conscience que la souveraineté alimentaire est une problématique mondiale et ne concerne pas seulement quelques pays : cette prise de conscience doit aboutir à une solidarité internationale plutôt qu'à une concurrence exacerbée, à une coopération plutôt qu'à une compétition déloyale, ce qui nécessite de repenser le rôle de l'OMC par exemple...
En permettant à chaque pays, notamment ceux de l'Afrique, d'exercer son droit à la souveraineté alimentaire, c'est à dire se nourrir lui-même : tel est le fil conducteur du film-débat qui a eu lieu au Robillard le 6 octobre dans la cadre des Afrikales en présence de Foulematou Camara, Vice-présidente du Réseau des Organisations Paysannes et des Producteurs de l'Afrique de l'Ouest ( ROPPAO) 